Modes et contextes de consommation
Comme toutes les cathinones de synthèse, la 3-MMC est une drogue festive. Elle peut être prisée (sniff), « droppée » (parachutes, etc.) et injectée. Des cas de « plugging » (administration par voie rectale à l’aide d’une pipette) ont également été rapportés sur des forums de consommateurs au Royaume-Uni. Cette pratique se démocratise d’ailleurs pour nombre de drogues du même acabit (MDMA, MDA, autres cathinones synthétiques, etc.).
Le dosage
- Par voie nasale, commencez (après le test allergique) par des lignes de 20 à 30 mg.
- En parachute, pesez entre 100 et 150mg.
- En injection : pas de donnée fiable.
- En plugging : pas de donnée fiable, mais on peut dire à peu près les mêmes doses que le sniff
Effets recherchés
Les effets de la 3-MMC sont moins puissants que ceux de sa grande sœur, la méphédrone (2 à 5 fois moins forts selon les usagers). Pour vulgariser un peu, on pourrait les comparer à ceux de la MDMA et des amphétamines, mais avec une intensité moindre.
Cette molécule est stimulante (au niveau physique et psychique), euphorisante et empathogène. A la différence de la méphédrone et de la MDMA, elle ne marque pas trop le corps : pas de pupilles de soucoupes volantes, pas de mâchoires qui serrent, etc. Naturellement, plus elle est consommée, plus elle marque l’usager.
Lorsqu’elle est sniffée, les premiers effets se font ressentir au bout d’une dizaine de minutes (contre 2 à 4 minutes pour la méphédrone). Les usagers indiquent que le première ligne est très douloureuse (nez qui brûle et qui coule, sensation très désagréable dans la gorge). Par voie nasale, les effets durent moins longtemps que lors d’une administration par voie orale. Les effets se dissipent après 2 heures pour une à deux lignes et naturellement davantage après le prise de plusieurs lignes.
En parachute, les effets apparaissent entre un quart d’heure et une heure après le « drop » et peuvent se faire ressentir jusqu’à 4 à 6 heures après la prise.
Le consommateur rapporte alors ressentir une douce sensation d’énergie et de concentration accrue, ainsi qu’un sentiment de bien-être, d’euphorie et de libido débridée. L’effet serait constant et « clean » (sans à-coup), loin des sensations de montagnes russes que peuvent procurer la cocaïne, la MDPV ou l’éthylphénidate. Néanmoins, après quelques prises, le « craving » (= l’envie compulsive de « redoser ») se fait jour et selon les tempéraments et antécédents de chacun, il est plus ou moins dur d’y résister.
La 3-mmc, comme certaines cathinones, aurait des propriétés aphrodisiaques.